(i) L’acquisition des données sur le terrain selon la méthodologie préconisée ;
(ii) L’utilisation de données existantes préalablement collectées ;
(iii) Le « dire d’expert ».
Si les données ne sont pas complètes selon un type d’acquisition, il est possible de faire appel à l’ensemble de ces 3 types d’acquisition pour évaluer l’écosystème. La méthode d’acquisition est prise en compte par la suite dans le calcul de l’indice de confiance (IDC).
Moyens matériels : 1 bateau 2 quadrats de 1 m², 2 plaques de notation, 2 planches photos d'aide à l'identification des espèces, 1 transect de 10m, 20m et 50m, barre de 1 m de large.1, quadrats de 0.33 x 0.33 m² à bord haut (6 m min.), aspirateur sous-marin à air comprimé, sacs en tissu, couteaux, sachets ziploc, 1 congélateur, lames de rasoir, 1 étuve, coupelles en aluminium et balance de précision.
L’acquisition des données sur le terrain selon la méthodologie préconisée est effectuée en plongée en scaphandre autonome. Sur la base moyenne de 1h à une 1h15 de travail en plongée à 15 mètres de profondeur, il faut 8 plongées à 2 plongeurs pour réaliser la totalité des mesures dans un site.
Ce travail est composé à la fois de méthodes simples à mettre en œuvre (e.g. dénombrement des faisceaux de posidonie, récolte des feuilles) et des méthodes nécessitant des connaissances en biologie marine ainsi qu’un entraînement indispensable (e.g. comptage visuel des poissons et des macro-invertébrés).
Tableau 1. Méthodologie d’acquisition des données de terrain pour l’évaluation des compartiments fonctionnels de l’herbier à Posidonia oceanica. La difficulté d’acquisition des paramètres est signalée par les étoiles (*** : difficile, nécessité d’un entraînement et de connaissances scientifiques ; ** : moyennement difficile ; * : facile) (Ruitton et al., 2017).