La densité d’oursins est obtenue par dénombrement de Paracentrotus lividus dans 30 quadrats de 1 m² répartis de manière aléatoire à 5 m de profondeur. Il est possible que l’herbier de posidonie étudié ne remonte pas à 5 m. Dans ce cas, la densité est évaluée au niveau de la limite supérieure de l’herbier. Le dénombrement ne tient compte que des individus dont le test à un diamètre supérieur à 3 cm (sans les épines). Pour le deuxième type d’herbivores considéré, le poisson Sarpa salpa, c’est le taux de broutage sur la posidonie qui est mesuré. Ce paramètre intègre dans le temps la présence de ces herbivores. Le taux de broutage correspond au pourcentage de feuilles de posidonie (adultes et intermédiaires) comportant des traces de morsures de S. salpa sur le nombre total de feuilles du faisceau. Ce pourcentage est calculé sur 30 faisceaux choisis de manière aléatoire. Les feuilles marquées par des traces de morsures de saupes se distinguent très facilement des feuilles abimées par l’hydrodynamisme, qui ressemblent à des cassures et aux feuilles broutées par Paracentrotus lividus. La moyenne des deux métriques (p. ex. densité de P. lividus et pourcentage de feuilles broutées) permet de calculer l’indice final du compartiment.
Source des données
Les macro-herbivores considérés dans ce compartiment sont les oursins Paracentrotus lividus et le poisson Sarpa salpa. Ces 2 espèces consomment les feuilles de posidonie ainsi que leurs épibiontes. D’autres espèces, comme les crabes Pisa spp. ou les isopodes Idotea hectica, consomment également les feuilles mais leur petite taille et leur aspect les rendent très compliqués à observer et donc à considérer ici.
Protocole de récolte