(i) l’acquisition des données sur le terrain selon la méthodologie préconisée ;
(ii) l’utilisation de données existantes préalablement collectées ;
(iii) le « dire d’expert ».
Si les données ne sont pas complètes selon un type d’acquisition, il est possible de faire appel à l’ensemble de ces 3 types d’acquisition pour évaluer l’écosystème. Par la suite, le type de données doit être pris en compte dans le calcul de l’indice de confiance (IDC).
Moyens matériels : 2 quadrats de 1 m², 2 plaques de notation, 2 planches photos d'aide à l'identification des espèces, 1 transect de 20 m, barre de 1 m de large.
Ce travail est composé à la fois de méthodes simples à mettre en œuvre (e.g. dénombrement des holothuries, des oursins) et des méthodes nécessitant des connaissances en biologie marine ainsi qu’un entraînement indispensable (e.g. comptage visuel des poissons). Les différentes méthodes à appliquer ont été évaluées en fonction de leur degré de difficulté (connaissances des espèces, technicité, entraînement, etc.) et grâce au retour d’expérience obtenu après l’utilisation de la méthodologie par différents types de plongeurs (militaires, agents de Parcs marins, biologistes amateurs, agents des affaires maritimes, scientifiques, etc.). Le niveau de difficulté est illustré par un nombre d’étoiles allant de 1 à 3 (du plus facile au plus difficile).
Tableau 1 : Méthodologie d’acquisition des données de terrain pour l’évaluation des compartiments fonctionnels de l’infralittoral rocheux à algues photophiles. La difficulté d’acquisition des paramètres est signalée par les étoiles (*** : difficile, nécessité d’un entraînement et de connaissances scientifiques ; ** : moyennement difficile ; * : facile) (Ruitton et al., 2017).