La note « composition spécifique » est calculée à partir de 3 métriques qui sont agrégées pour obtenir une note globale :
- Nombre d’espèces caractéristiques ;
- Densité des espèces opportunistes ;
- Présence d’une espèce indicatrice de bon état écologique.
1) Nombre d’espèces caractéristiques :
Pour l’infralittoral supérieur, les espèces caractéristiques doivent présenter une fréquence d’occurrence supérieure à 10% (c'est-à-dire être observées dans plus d’un quadrat) pour être comptabilisées. Un barème (Tableau 8) prenant en compte le supertype auquel se rattache la masse d’eau permet de calculer la note (Tableau 9).
Tableau 8 : Barème de notation : Espèces caractéristiques (Derrien-Courtel & Le Gal 2018).
Tableau 9 : Exemple de fichier de notation de la sous métrique « Densité des espèces structurantes » pour l’infralittoral inférieur (Derrien-Courtel & Le Gal 2018).
2) Densité des espèces opportunistes :
Un barème unique (Tableau 10) permet, quel que soit le niveau étudié, d’attribuer une note en fonction de la densité totale des espèces opportunistes (Tableau 11).
Tableau 10 : Barème de notation : Espèces opportunistes (Derrien-Courtel & Le Gal 2018).
Tableau 11 : Exemple de fichier de notation de la métrique « Densité des espèces structurantes » pour l’infralittoral supérieur (Derrien-Courtel & Le Gal 2018).
3) Présence d’une espèce indicatrice de bon état écologique :
Si au moins une des espèces indicatrices est présente sur un site (elle peut être recensée en dehors des quadrats, Tableau 12), un point supplémentaire est ajouté à la moyenne des deux métriques "espèces caractéristiques" et "espèces opportunistes". Ce point bonus n’est attribué que pour l’infralittoral supérieur.
Tableau 12 : Espèces indicatrices de bon état écologique selon l’écorégion (Derrien-Courtel & Le Gal 2018).