La note « composition spécifique » est calculée à partir de 3 métriques qui sont agrégées pour obtenir une note globale :
- Nombre d’espèces caractéristiques ;
- Densité des espèces opportunistes ;
- Présence d’une espèce indicatrice de bon état écologique.
1) Nombre d’espèces caractéristiques :
Pour l’infralittoral supérieur, les espèces caractéristiques doivent présenter une fréquence d’occurrence supérieure à 10% (c'est-à-dire être observées dans plus d’un quadrat) pour être comptabilisées. Un barème (Tableau 9) prenant en compte le supertype auquel se rattache la masse d’eau permet de calculer la note (Tableau 10).
Tableau 9 : Barème de notation : Espèces caractéristiques (Le Gal & Derrien-Courtel, 2015).
Tableau 10 : Exemple de fichier de notation de la sous métrique « Densité des espèces structurantes » pour l’infralittoral inférieur (Le Gal & Derrien-Courtel, 2015).
2) Densité des espèces opportunistes :
Un barème unique (Tableau 11) permet, quel que soit le niveau étudié, d’attribuer une note en fonction de la densité totale des espèces opportunistes (Tableau 12).
Tableau 11 : Barème de notation : Espèces opportunistes (Le Gal & Derrien-Courtel, 2015).
Tableau 12 : Exemple de fichier de notation de la métrique « Densité des espèces structurantes » pour l’infralittoral supérieur (Le Gal & Derrien-Courtel, 2015).
3) Présence d’une espèce indicatrice de bon état écologique :
Si au moins une des espèces indicatrices est présente sur un site (elle peut être recensée en dehors des quadrats, Tableau 13), un point supplémentaire est ajouté à la moyenne des deux métriques "espèces caractéristiques" et "espèces opportunistes". Ce point bonus n’est attribué que pour l’infralittoral supérieur.
Tableau 13 : Espèces indicatrices de bon état écologique selon l’écorégion (Le Gal & Derrien-Courtel, 2015).