Valeur indicatrice de la végétation - Vi

Méthode de calcul

La valeur indicatrice d'une végétation est attribuée selon :

  • ses exigences trophiques et hydrologiques (selon les coefficients d’Ellenberg, adaptés au contexte local),
  • son rôle fonctionnel positif ou négatif au sein des estuaires : par exemple, le Spartinetum anglicae a une note très affaiblie du fait qu’il déstructure les dynamiques naturelles en accélérant la sédimentation et l’ensablement, et en réduisant les surfaces des précieuses vasières et végétations pionnières à Salicornes ; a contrario, le Bostrychio - Halimonietum a une valeur augmentée du fait de son importance dans la chaine trophique estuarienne, en particulier comme nourricerie des bars et poissons plats.
  • les statuts de rareté et surtout de menace en région Haut-de-France, en France, voire en Europe. Les statuts de menace traduisent à la fois la patrimonialité des végétations et leur valeur écologique, les végétations les plus menacées étant les plus naturelles et les plus indicatrices de milieux « sauvages » non perturbés par les activités anthropiques.