Données 2

Source des données
Source des données 2
Stratégie spatiale
Stratégie spatiale 2
Stratégie temporelle
Stratégie temporelle 2
Moyens humains et matériels
Moyens humains et matériels 2
Protocole de récolte

Protocole de récolte 2

Référentiel(s) utilisé(s)
Référentiel(s) utilisé(s) 2
Base(s) de données utilisée(s)
Base(s) de données utilisée(s) 2
Précisions
Précisions 2

Données 1

Source des données
Source 1
Stratégie spatiale
Stratégie spatiale 1
Stratégie temporelle
Stratégie temporelle 1
Moyens humains et matériels
Moyens humains et matériels 1
Protocole de récolte

Protocole de récolte 1

Référentiel(s) utilisé(s)
Référentiel(s) utilisé(s) 1
Base(s) de données utilisée(s)
Base(s) de données utilisée(s) (valeur 1)
Précisions
Précisions 1

Compartiment 10 : détritivores benthiques

Source des données
Dans le coralligène, de nombreuses espèces sont détritivores c’est-à-dire qu’elles participent à la dégradation de la matière organique. Ce compartiment complexe est quantifié par la densité des holothuries (Holothuria spp.) et des bonellies vertes (Bonellia viridis), consommatrices de macrodétritus. Ces espèces sont simples à dénombrer et sont représentatives de l’activité détritivore dans un site. La bonellie possède un corps globuleux caché dans les anfractuosités et la partie visible est sa trompe qui peut atteindre 2 m de long et qui lui permet de collecter sa nourriture. A l’extrémité de la trompe se trouvent deux expansions latérales en forme de T. Les détritivores sont généralement moins abondants en l’absence de pollution ou de sur-sédimentation d’origine anthropique. L’abondance des détritivores est mesurée dans les mêmes transects que les oursins violets Sphaerechinus granularis (compartiment 4). Les comptages des oursins violets, des holothuries et des bonellies se font sur les mêmes transects que les comptages de poissons mais sont effectués par un plongeur suivant le plongeur qui compte de poissons afin de ne pas perturber les recensements des poissons.
Protocole de récolte

Les holothuries et les bonellies sont dénombrées le long de 10 transects de 25 m de long sur 1 m de large. Ces transects sont les mêmes que ceux permettant le dénombrement des oursins violets (compartiment 4).

Compartiment 9 : matière organique benthique

Source des données
Le compartiment de la matière organique benthique regroupe la matière organique particulaire sédimentée sur le substrat ainsi que la litière détritique. La matière particulaire est composée à la fois de matière organique et de matière minérale ; cependant il n’est pas possible de faire la distinction entre les deux in situ. La litière détritique est composée de débris d’organismes aussi bien végétaux qu’animaux.
Protocole de récolte

La matière organique benthique est quantifiée à partir du recouvrement de la matière détritique estimée lors de l’analyse des 30 quadrats photographiques de 0,5 m sur 0,5 m pris le long d’un transect horizontal de 40 m de long. L’évaluation finale de ce paramètre est la moyenne du recouvrement de la matière détritique dans chaque quadrat photographique.

Compartiments 6 à 8 : poissons planctonophages, poissons prédateurs, omnivores, céphalopodes et poissons piscivores

Source des données
La distribution spatiale et temporelle des poissons du coralligène varie en fonction du moment de la journée, de la saison et de la profondeur. Les poissons ont été séparés en 4 compartiments fonctionnels en accord avec le statut trophique des espèces à l’âge adulte. Trois de ces quatre compartiments sont quantifiés pour le coralligène.
Les planctonophages (compartiment 6) incluent deux catégories : les consommateurs exclusifs de zooplancton comme les anthias, les castagnoles ou les athérines et les consommateurs omnivores qui vont consommer à la fois du zooplancton et de la matière organique particulaire comme les bogues ou les oblades. Les prédateurs et les omnivores (compartiment 7) présentent des régimes alimentaires diversifiés. Parmi eux, les omnivores incluent les espèces comme les sars Diplodus spp. et les muges (Mugilidae) qui vont consommer à la fois des macroalgues et des invertébrés pour les sars mais aussi de la matière organique particulaire pour les muges. Les poissons prédateurs d’invertébrés incluent les espèces dont le régime alimentaire est composé d’invertébrés comme les annélides, les crustacés et les mollusques. On inclut également dans ce compartiment les céphalopodes. Les piscivores (compartiment 8) ont un régime alimentaire préférentiellement composé de poissons même s’ils peuvent se nourrir d’invertébrés.
Protocole de récolte

L’acquisition de la donnée sur le terrain se fait par comptages visuels, de la même manière que pour l’écosystème de l’herbier à Posidonia oceanica, à l’exception de la dimension des transects, qui est de 25 m de long sur 4 m de large. Les transects sont placés à des profondeurs à peu près constantes donc parallèles à la pente. Chaque transect couvre une surface de 100 m² et 10 comptages sont effectués entre 10:00 et 16:00. A noter ici également, que les comptages des oursins violets Sphaerechinus granularis (compartiment 4 des bio-érodeurs), des holothuries et des bonellies (compartiment 10 des détritivores benthiques) se font sur les mêmes transects de comptage de poissons mais par un plongeur suivant le plongeur compteur de poissons, afin de ne pas perturber les recensements des poissons.

Enfin, pour l’ensemble des espèces de poissons un indice spécifique de diversité relative (SRDI) est calculé. Il correspond au nombre moyen d’espèces par transect (moyenne du nombre d’espèces dans chaque transect).

Compartiment 5 : racleurs et brouteurs

Source des données
Les racleurs et les brouteurs sont des espèces mobiles qui broutent et raclent des espèces fixées comme des éponges, des hydraires, des cnidaires, etc. Ce compartiment est évalué par le nombre des espèces d’invertébrés racleurs et brouteurs. Une liste, établie par Ruitton et al. (2017) à partir d’espèces de grande taille et facilement reconnaissables in situ, n’est pas exhaustive et peut être complétée.
Protocole de récolte

Les informations concernant les racleurs et les brouteurs sont récoltées grâce à des observations in situ, mais également par des prises de photographies et de vidéos qui seront analysées ultérieurement. La reconnaissance des espèces n’est pas forcément facile et demande un entraînement et de bonnes connaissances scientifiques. Il faut également s’appuyer sur des prises de vue de qualité, de préférence réalisées en macrophotographie, afin de pouvoir revenir sur les observations et interroger a posteriori des experts. Une planche photo d’aide à l’identification est utilisée sous l'eau.