Structure des populations d’algues arbustives pérennes (DCE-2 partiel, non utilisé dans le calcul de l’indicateur)

Protocole de récolte

Des quadrats supplémentaires sont déployés pour les algues arbustives pérennes suivant limite inférieure de l’infralittoral supérieur :

- Si N2 inf <-5,5 m C.M : 5Q tous les 1m à partir du -1 m C.M., soit 25 quadrats au maximum ;

- Si N2 inf ≥-5,5 m C.M et < -18m C.M. : 5Q tous les 2,5 m à partir du -3 m C.M., soit 30 quadrats au maximum ;

- Si N2 inf ≥-18 m C.M : 5 Q tous les 5m à partir du -3 m C.M., soit 30 quadrats au maximum.

 

Les espèces d’algues arbustives dont le stipe mesure plus de 1cm sont dénombrées et identifiées. Toutes les laminaires dont le stipe mesure moins de 1cm seront dénombrées et regroupées dans une catégorie « laminaires juvéniles ». Dans ces quadrats, est mesuré également la longueur du stipe des laminaires pérennes Laminaria digitata, Laminaria hyperborea et Laminaria ochroleuca (lorsque le stipe mesure plus de 1 cm) et leur état de santé est déterminé (Figure 2)

Les laminaires pérennes étant absentes du Pays Basque, la taille totale des individus de Cystoseira spp. et de Halidrys siliquosa (et C. baccata notamment) est mesurée.

Figure 2 : État de santé des laminaires (Derrien-Courtel & Le Gal 2022).

Etude de la faune (non utilisé dans le calcul de l’indicateur)

Protocole de récolte

Sont dénombrés les algues et les invertébrés fixés au sein des 10 quadrats de l’infralittoral supérieur (niveau 2) au -3 m C.M. (ou à défaut entre 0 et -3 m C.M.), ainsi que dans 10 quadrats dans le circalittoral côtier (niveau 4). Pour les espèces encroutantes, noter le pourcentage de recouvrement (espèces dont le recouvrement est supérieur à 1%). Les espèces dont on peut individualiser les individus seront dénombrées. La faune et la flore étant très imbriquées, il est nécessaire d’étudier également la flore du circalittoral côtier. Pour le circalittoral, il est nécessaire de dénombrer toutes les algues tandis que dans l’infralittoral, seules les espèces caractéristiques, opportunistes ou structurantes seront dénombrées.

Si aucune des 3 bathymétries -3 m C.M., -8 m C.M. et -13 m C.M ne se situe dans le circalittoral côtier, il sera nécessaire d’en définir une autre qui sera conservée dans les futurs suivis. Il sera donc préférable de choisir cette bathymétrie dans la zone médiane de la ceinture.

Caractéristiques et état des stipes de Laminaria hyperborea

Protocole de récolte

Cette note repose sur 2 sous-indices : la longueur moyenne des stipes de Laminaria hyperborea d’une part et la surface moyenne des épibioses d’autre part. Pour chacun de ces paramètres, il existe deux barèmes, fonctions du niveau.

Il s’agit d’effectuer ces relevés sur 10 stipes représentatifs, choisis de manière aléatoire dans chacun des niveaux (10 stipes dans les niveaux 1-2 et 10 stipes dans le niveau 3), si cette laminaire y est dominante et bien représentée. L’échantillonnage ne concerne pas les individus juvéniles (taille inférieure à 1 cm).

Pour chaque stipe de Laminaria hyperborea, sont relevés :

- La longueur totale du stipe (du début de la lame au début du crampon) ;

- La surface moyenne occupée par l’ensemble des épibioses. Il s’agit d’estimer la surface occupée par l’ensemble des épibioses dans un plan : [hauteur le long du stipe] x [la largeur perpendiculairement au stipe] x2 (si les épibioses sont développés sur tout le pourtour du stipe) ;

- La longueur totale occupée par les épibioses (début et fin de la zone occupée par les épibioses par rapport au début du crampon) ;

- Identifier les 5 espèces les plus représentées pour chaque stipe.

Pour chaque stipe, la surface totale des épibioses est rapportée à la longueur totale épiphytée du stipe pour obtenir une surface totale par mètre linéaire de stipe épiphyté. On calcule ensuite la moyenne sur les 10 stipes pour obtenir la surface moyenne des épibioses.